
« Le Parlement libanais se prépare à étudier et adopter la législation nécessaire pour légiférer sur la culture du cannabis et sa fabrication à des fins médicales à la manière de nombreux pays européens et de certains Etats américains », a indiqué le bureau de Berri. Ambassadeur américain à Beyrouth.
Bien que la culture de la plante soit illégale au Liban, les propriétaires fonciers puissants ont néanmoins cultivé pendant des décennies des champs de cannabis dans la fertile vallée de la Bekaa, épargnés par les forces de l’ordre et leurs tentatives de répression.
L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime a classé le Liban dans un rapport de 2018 comme étant la troisième principale source mondiale de résine de cannabis saisie par les autorités nationales après le Maroc et l’Afghanistan.
Le Liban souffre d’une croissance faible depuis 2011, frappé par la tourmente régionale. Le FMI a estimé les taux de croissance de 1 à 1.5 pour cent en 2017 et 2018, en disant que les moteurs traditionnels de l’économie – construction et immobilier – restent modérés.
Le FMI a également appelé à un ajustement budgétaire « immédiat et substantiel » pour améliorer la viabilité de la dette publique, qui représentait plus de 150% du produit intérieur brut (PIB) à la fin de 2017.
Pour aider à transformer l’économie, le Liban a engagé cette année le cabinet de conseil McKinsey pour élaborer un plan pour les secteurs productifs.
Une des options explorées par le rapport était que le Liban légalise la culture du cannabis à des fins médicales, a déclaré à Reuters une source gouvernementale. Le rapport n’a pas encore été rendu public et attend l’approbation du gouvernement.